La généalogie : qu’en faire ?

En 1991, j’ai commencé à rechercher mes ascendants et ceux de mon épouse. En fouillant dans les tiroirs, en récupérant des travaux antérieurs des deux grands-pères de ma femme, de mon père, de cousins, j’avais au bout de deux mois environ 200 personnes, mises aussitôt dans une base informatique. Le logiciel choisi ne pouvait pas aller au-delà de 15 générations (vers les années 1550) ce qui à l’époque ne me gênait guère.

Aujourd’hui, notre fille Claire a plus de 17.000 ancêtres sur 62 générations. Toutes les branches n’ont pas avancé à la même vitesse. Cela tient à plusieurs causes. Pour certaines branches, Verré par exemple, ma femme avait un cousin germain qui travaillait sur sa famille, donc sur celle d’Odile. Sur la famille Bartet, ou plus précisément Barrière, j’ai trouvé assez rapidement une branche noble et là, en quelques journées, grâce à des recueils de généalogie : d’Hozier, La Chesnaye des Bois, Beauchet-Filleau, etc… J’ai atteint assez facilement l’an mil. En Indre et Loire, la recherche a beaucoup progressé car nous avons été plusieurs fois aux Archives départementales où nous trouvions des ancêtres sur nos 4 familles Maussion, Ziegler, Bartet et Verré. La mise en ligne sur internet des registres paroissiaux et de l’état-civil explique aussi les branches plus développées : celles de la Sarthe, de la Mayenne, de la Côte d’Or, du Maine et Loire, de la Loire Atlantique ou de Charente-Maritime en ont bénéficié.
Hippolyte Verré

Sur les sept premières générations de notre fille Claire (les ascendants de la 7éme génération sont, à peu près contemporains de la Révolution), j’ai retrouvé tous ses ancêtres Maussion, Bartet et Verré et il ne manque que 3 ascendants du côté Ziegler, à cause d’une « fille mère ».

J’ai bénéficié de contributions écrites : des archives et lettres d’Isaac Goguet et de son petit-fils Auguste Robert, étudiant en médecine à Paris, d’un livre de souvenirs rédigé à l’intention de ses enfants par Paul Verré, grand-père maternel de mon épouse, des journaux de bord de son père Hippolyte Verré, de lettres adressées en 1919 et 1920 par Alexis Bartet, autre grand-père de mon épouse, à son directeur à Paris sur la situation de la mine qu’il dirige en Pologne et plus généralement sur la situation en Pologne, d’un récit d’une cousine Sophie Sapinaud, sœur d’un général vendéen, de lettres d’une cousine Sophie Avril et de son époux Simon Canuel, général révolutionnaire, du récit de voyage en Egypte d’un cousin de Jules Chalumeau : Léon de Joannis, parti chercher l’obélisque de Louqsor, aujourd’hui place de la Concorde, de travaux universitaires de Philippe Jobert sur la banque Boüault, de Pierre Léon sur la plantation de Marie Anne Chalumeau à Saint-Domingue, de Paul Gonnet sur la correspondance d’Achille Chaper, préfet de la Côte d’Or et de documents provenant des Archives Nationales ou du Service Historique de la Défense, etc…

On dit souvent que nous sommes tous cousins. Quand on épouse un cousin germain ou issu de germains, la parenté est assez proche pour qu’elle soit connue mais on fait souvent des découvertes plus inattendues.

Léon Maussion vers 1920
Ainsi mon père, issu, d’après lui, d’une vieille famille nantaise a un seul ancêtre nantais sur ses 16 trisaïeuls (ou arrière-arrière-grands-parents). Et Benoît François Duval, qui nous a laissé quelques couverts en argent et une concession à la Bouteillerie (cimetière de Nantes) soi-disant d’une vieille famille nantaise, trisaïeul de Papa, était né en l’an 11 à Caen. Et la mère de ce Benoît François Duval, Renée Catherine Lemière était née à Argentan en 1767, mais la famille Lemière était originaire, depuis au moins 1600, d’un tout petit village près d’Argentan : Goulet. Je remonte ainsi à Marin Lemière, fils de Jacques Lemière et Anne Le Gay qui ont dû se marier vers 1645 à Goulet. A la même époque, vit à Goulet Marguerite Lemière, qui épouse, vers 1669, Pierre Bouillon. Ces deux-là sont des ancêtres de ma mère, du côté Lechanteur. Vraisemblablement, Marguerite Lemière est aussi la fille de Jacques Lemière et d’Anne Le Gay et donc Marguerite et Marin sont frère et sœur et mes parents sont cousins ! Il est difficile d’en avoir la preuve formelle car au-delà de 1650, les registres paroissiaux de Goulet sont très incomplets, mais c’est plus que probable.

La famille Lemonnier, (grand-mère paternelle de mon père) est originaire de Saint-Aubin de Luigné en Maine et Loire. Or dans ce village, Odile a des ancêtres du côté de son arrière-grand-mère Joséphine Ciret. Et lors d’un baptême d’un enfant du côté d’Odile, vers 1675, le parrain est un de mes ancêtres. Peut-être sommes nous cousins ? Mais l’année 1676 marque le tout début des registres conservés et il sera très difficile de remonter plus haut.

Carte Postale d'André Maussion
Toujours du côté Lemonnier, j’ai fait d’autres découvertes surprenantes. Jean Jacques Lemonnier, tanneur aux Ponts de Cé y épouse en 1785, Jacquine Rontard. Le grand-père de cette dernière, Jean Rontard, né en 1673 aux Ponts de Cé, y épouse le 10 février 1698, Françoise Ozanne. Ce couple aura au moins deux enfants : François, mon ancêtre et père de Jacquine, et Françoise qui épouse, aux Ponts de Cé, le 3 février 1724, Pierre Gauffreteau, fils de Pierre Gauffreteau et Jeanne Ragot. Ces derniers sont également les ancêtres de Berthe Oriolle (1855-1918), arrière-petite-fille de François Baron et d’Anne Chesnard, qui se marient à Nantes en 1809 et qui sont des ancêtres d’Odile à la 6ème génération. Mais, ce n’est pas tout. Berthe Oriolle a dans ses ancêtres à la 8ème génération Jacques Gendron et Jacquine Delaunay, qui ont du se marier vers 1660, qui sont également les ancêtres de Louis Poirier (né en 1910 à Saint Florent le Vieil et mort à Angers en 2007), plus connu sous son nom de plume de Julien Gracq. Outre d’être la ville natale de Julien Gracq, Saint Florent le Vieil est la seule ville à ma connaissance, où il y a une « rue Pierre Maussion ».

Victor Fouanon, un de mes arrière-grands-pères, épouse à Ballon, le 29 avril 1887,  Renée Marie Gabrielle Lemonnier. Or j’ai découvert que tous deux étaient doublement cousins, ce que sans doute, ils ont toujours ignorés. Marie Gabrielle est la fille d’une cousine au 6ème degré de Victor. Par une autre branche, elle cousine au 8ème degré avec son mari.

De même  François Baron et Joséphine Gohaud qui se marient à Saint-Julien de Concelles le 8 octobre 1837 sont des cousins éloignés (au 5ème degré), et Jean Jacques Etienne Granier et Rosa Bargignac qui se marient à Saintes le 22 janvier 1845 sont cousins au 4ème degré (issus d’issus de germains)

Plage de Bonne-Source vers 1916
Louis Charles Lenée épouse le 22 août 1752, à Chinon, Marie Thérèse Blandain. Or Louis Charles et Marie Thérèse qui n’ont aucune consanguinité sont comme frère et sœur car Louis Charles est le fils de François Lenée, lui-même marié, en secondes noces, avec Marie Marguerite Tardif, la mère de Marie Thérèse Blandain (côté Verré-Chalumeau).

Marie Eutrope Zénobie Mollet (1815-1883) est une cousine de mon épouse à la fois par son père Jean Bartet et par sa mère Françoise Verré. De même Célestin Gillis, né à Marennes en 1787, est le fils de Célestin Jean Gillis, cousin du côté Verré, et de Marie Elisabeth Delataste, cousin du côté Bartet. Georges Laverny qui est présent au mariage à Saintes, en 1877, de Suzanne Granier et d’Henri Barrière, est un cousin de la mariée et un cousin éloigné de Françoise Verré par le couple Jean Martin-Jeanne Prevost.

De même, Marguerite Barrière, grand-mère paternelle de mon épouse, est cousine au 8ème degré de Georgette Guichard, la femme d’Auguste Robert, un des frères d’Irma Robert, côté Verré. Mon épouse est donc cousine de Jean Merzeau, petit-fils d’Auguste Robert, à la fois par son père et par sa mère.

Moi-même je suis cousin deux fois avec François Fillon, une fois au 10ème degré et l’autre au 14ème degré. Renée Marie Gabrielle Lemonnier, (une de mes arrière-grand-mères paternelles) était cousine issue de germains de Jeanne Levayer, femme du président de la République, Alexandre Millerand et d’Aristide Boucicaut, le fondateur du « Bon Marché ».

Le Pouliguen 1904

Odile est cousine avec tout le Gotha, avec la plupart des présidents de la république. Elle a 167 liens de parenté avec François Mitterrand, 207 liens de parenté avec Valéry Giscard d’Estaing et plus encore avec son épouse Anne Aymone de Brantes, 117 liens de parenté avec Mac-Mahon, 76 liens de parenté avec Napoléon III, 112 liens de parenté avec Napoléon Ier. Elle n’a pas de lien de parenté avec Jacques Chirac mais 117 liens avec son épouse Bernadette Chodron de Courcel. Elle est aussi cousine de Georges Bush, Tocqueville, etc…Mais elle est aussi parente d’innombrables artistes : Gérard Depardieu, Jane Birkin et ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, Clotilde Courau, Delphine Seyrig, Céline Dion (104 liens) et avec Fabrice Delloye, père de Mélanie et Lorenzo Delloye qui ont tant œuvré pour la libération de leur mère Ingrid Betancourt, et d’autres.

J’ai découvert d’innombrables cousinages avec des personnages, certains glorieux, d’autres moins.
La Bruyère disait : « Nous descendons tous d’un roi et d’un pendu. »

Après avoir cherché à remonter le plus loin possible et à trouver le plus d’ancêtres possible, je me suis attaché à certains ancêtres sortant de l’ordinaire et  sur lesquels j’ai fait les livres que vous trouvez sur ce blog.

Simon Canuel, général et baron.

Le 29 septembre 1800, à Savigny en Véron, petit village près de Chinon, Louis Marie Chalumeau épouse Marie Charlotte de Joannis. Tous deux sont des ancêtres de mon épouse. A ce mariage assistent, entre autres, Sophie Avril, cousine germaine de Marie-Charlotte et son mari le général Simon Canuel,  J’ai cherché à savoir qui était ce Simon Canuel. Il était né dans la Vienne à Trois-Moutiers.

L’ancien maire de Trois-Moutiers raconte : « Quand j’étais maire de Trois-Moutiers, j’avais rêvé de donner à une place du bourg le nom de Canuel, seul enfant de la commune à avoir les honneurs du Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes, mais après avoir pris connaissance des évènements de sa vie, j’y ai renoncé ! » Qu’a donc fait Canuel pour mériter que son village natal refuse de l’honorer ?

 Simon Canuel (1767-1840) est un général révolutionnaire, qui s'est illustré pendant les guerres de Vendée. Il participe à l’écrasement des Vendéens à la bataille de Savenay puis à des opérations contre les contre-révolutionnaires dans l’Indre et le Cher. Peu apprécié par Napoléon, il ne participera pas aux guerres de l'Empire mais évoluera petit à petit vers l'opposition royaliste et en 1815, pendant les Cent-jours, il lutte avec les Vendéens contre l'armée impériale, ce qui lui vaudra le titre de baron. Nommé Commandant de la 19ème région militaire à Lyon, il réprime sévèrement des troubles que certains l’accusent d’avoir lui-même fomentés.
En 1818, il est impliqué dans la conspiration dite « du bord de l'eau », mais l’affaire se terminera par un non-lieu et il sera relâché après quelques mois de prison. On lui attribue la phrase suivante :"J'ai marché dans le sang jusqu'à la cheville pour la République, pour les Bourbons, ce sera jusqu'aux genoux."

Lors d’un procès, suite aux troubles à Lyon, l’avocat de son adversaire lui posera une question gênante : « Nous direz-vous, général, comment il s’est fait que vous ne vous soyez jamais battu que contre des Français ? »

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Les Maussion et familles alliées

Après deux livres consacrés aux ancêtres de mon épouse, je me suis lancé dans une histoire de la famille Maussion et de leurs épouses. Pour ne pas perdre mes lecteurs dans un passé trop lointain, je me suis limité à une période couvrant le 19ème siècle et la première moitié du 20ème,.  c'est-à-dire à partir de Julien Maussion (1809-1891) jusqu’à ses petits-fils Léon, Marcel, André, Charles et Jules.
J’ai particulièrement insisté sur l’histoire de mon grand-père, Léon Maussion (1879-1955), car il a laissé deux albums de photographies prises pendant la guerre de 14-18 en Serbie.
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Par ailleurs il était constructeur de chars pour le Carnaval de Nantes et j’ai inséré des cartes postales de ses plus belles réalisations.
Mais on ne peut évoquer ses ancêtres sans parler de leurs épouses, je présente donc aussi Léontine Lemonier, épouse de Lucien Maussion, Yvonne Fouanon, épouse de Léon Maussion et leurs ascendants respectifs du côté Lemonier, Duval, Fouanon et quelques ancêtres ou cousins qui sortent de l’ordinaire : un constructeur des vaisseaux du roi, un soldat de l’armée d’Italie, un militaire époux d’une princesse monténégrine, une « première dame de France. », sans parler d’une horrible histoire de tannage de peaux humaines. J’ai ajouté quelques pages sur mon grand-père Henri Ziegler. L’ouvrage fait 150 pages, est agrémenté de très nombreuses photos et d’arbres généalogiques ou de cousinage.

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Hippolyte Verré, capitaine au long cours.

Fils et petit-fils de maçons oléronnais, ayant participé à la construction de Fort-Boyard, Hippolyte perd son père, sa mère et sa grand-mère à 15 jours d’intervalle suite à une épidémie de choléra en 1834. Elevé par une sœur de sa mère, il entre dans la marine à Rochefort à 14 ans comme mousse, devient novice, matelot, puis lieutenant. Il fait d’abord du cabotage sur les côtes de France, puis un voyage à Saint-Petersbourg et un autre jusqu’à Tampico au Mexique.
Mobilisé comme inscrit maritime, il participe à la guerre de Crimée. A son retour, il suit les cours de l’école d’hydrographie à Rochefort, puis à Bordeaux pour devenir capitaine au long cours.
Il se marie en 1861 et avec la dot de sa femme, il achète en 1862 un premier trois-mâts, la Jeune Marie avec lequel il se rendra au Brésil, à Cuba, à Odessa, à New-York, aux Antilles et sur les côtes africaines, transportant du charbon, du café, de la laine, des bois exotiques.
En 1868, il achète un nouveau trois-mâts la Marguerite et se met au service du plus gros armateur marseillais, Victor Régis. Il conduira personnellement deux expéditions vers le Mozambique actuel pour y créer et gérer des comptoirs, puis confiera le commandement de son bateau à un autre capitaine.

Grâce à ses livres de bord, conservés dans la famille, et aux documents trouvés dans les services d’archives de Rochefort, Toulon, Nantes, Bordeaux et Rouen, il a été possible de reconstituer toute sa carrière et de montrer la dure réalité du métier de capitaine, confronté à de multiples risques : tempêtes, échouages, incendies, naufrages, noyades, maladies, rixes entre matelots, désertions. Il rencontrera même un vaisseau fantôme.
Le livre récapitule tous les voyages de la Jeune Marie, de sa construction en 1856 à Bayonne jusqu’en 1869, les voyages de la Marguerite de 1868 à 1875 et ceux de et  son troisième bateau la Divatte, qu’il revendra à Denis Crouan, dont le fils Fernand Crouan fera construire à Nantes en 1896, le Belem. Il retrace également les carrières de son beau-père François Baron, marinier de Loire, de son beau-frère Jules Pichaud, celles de ses cousins Feydt et Bronkhorst, tous des marins.
Le livre est illustré de photos de sa famille, de son bateau, de la maquette de trois-mâts de son beau-frère, de plusieurs cartes de ses voyages et de décorations familiales.

 Commander la nouvelle édition du livre : Hippolyte Verré capitaine au long cours et armateur



Isaac Goguet ou la quête de la notabilité 

Il est des vies qui embrassent l'histoire : Isaac Goguet naît sous Louis XV et meurt en 1848. Témoin et acteur d’une période agitée, il recherche la notabilité à tout prix, surtout pour ses descendants. En cela, il incarne le modèle de nombreux parcours familiaux en pays charentais.
Fils d’un simple teinturier de Pons, il devient maître-orfèvre à Paris puis à Saintes où il participe, comme aquarelliste, aux recherches archéologiques du célèbre Bourignon, sur les antiquités gallo-romaines de la ville. Accueillant avec enthousiasme la Révolution, il s’engage dans les différentes instances jacobines de Saintes ; plus tard, il recevra de Louis XVIII l'ordre du Lys ! Protestant très impliqué dans sa communauté, il décore l’intérieur du nouveau temple de Cozes tout en créant, pour l’église Saint-Eutrope, le reliquaire du saint patron de la Saintonge… Et sa vie durant, il accumule les propriétés, salines en Seudre ou métairies des coteaux de Gironde, tout en organisant méticuleusement son « terrier » et sa correspondance à la façon d’un véritable archiviste.

Installé à Cozes, Isaac consacre les trente dernières années de sa vie à pousser ses petits-enfants vers de beaux mariages pour les filles et de belles études pour les garçons. Ce qui ne va pas sans mal et sans de sombres histoires d’héritages. Grâce à lui, ses descendants accèdent tous au statut de notables, entretenant des liens avec les plus hautes personnalités du département, même si, en juin 1840, le pont suspendu de Saintes s’écroule juste avant sa mise en service : il était construit par un brillant polytechnicien et ingénieur du corps des Ponts et Chaussées, le mari de sa petite-fille ! De quoi créer de l’émoi dans la région et une ombre au tableau de la réussite familiale…

Pour acheter le livre contactez moi via l'adresse : odilepierre.maussion@gmail.com

Lire l'article paru dans Haute Saintonge

Approche généalogique des maires d’Arcueil : de 1789 à 1939 ou de Pierre Michau à Marius Sidobre.

Combien y-a-t-il eu de maires pendant ces 150 ans ? Les chiffres varient de 22 à 27 suivant les diverses sources ! Pourquoi cette différence ? Partant du chiffre le plus élevé, nous avons d’abord fait une approche globale : de la durée de leurs mandats, de leur âge d’entrée en fonctions,  du nombre de mandats effectués, de leurs éventuels autres mandats, de leurs professions et de leurs tendances politiques.
La généalogie de chacun de ces 27 maires a permis de distinguer les maires d’origine arcueillaise et ceux sans attache familiale avec Arcueil et de découvrir les nombreux cousinages et parentés existants entre eux. Au moins cinq des maires d’Arcueil ont de nombreux ancêtres communs. La nation et leurs concitoyens ont souvent montré de la reconnaissance pour le travail accompli soit par des distinctions honorifiques, soit en donnant leur nom à des rues de la commune.

Lire le dossier sur les maires d'Arcueil


En mars 1902, Jacques Wély expose chez Berthe Weill, première femme galeriste française, en compagnie de quatre autres peintres : Depaquit, Léandre, Mirande et Willette. Les archives de la galerie font état de plusieurs ventes. Un mois plus tard, c’est au tour d’un jeune espagnol, qui signe Ruiz, d’exposer ses œuvres, mais il n’en vend aucune. Aujourd’hui, Wély et ses camarades sont oubliés, mais Ruiz, plus connu désormais sous le nom de Pablo Picasso, voit ses œuvres atteindre des sommes extraordinaires. Wély n’a certes pas révolutionné la peinture, mais il mérite mieux que l’oubli dans lequel il est tombé. J’essaie par cet ouvrage de l’en sortir.

(cliquez sur la couverture pour accéder au livre numérique)

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